« le presque vide » nécéssaire à la création
CRÉATION
Au matin voulant gouter à ces éléments qui forment un tout:«le presque vide», entre mer déchainée, monts embrumés, séquoias malmenés, où des animaux, des femmes*, des hommes vivent dans cette immensité nécessaire à la création !
La forêt de Walden de Thoreau a trouvé son refuge, mais pour combien de temps !
Après avoir arpenté la côte vertigineuse, la brise « fouettante »,le soleil levant les ombres des montagnes, derrières lesquelles je crois voir :
Jack London* à cheval avec son ami George Stirling, Jack Kerouac faisant de l’auto-stop, le Bigsur fut presque sa découverte de l’enfer, ou encore Henri Miller qui y trouva son paradis durant vingt ans ;
il y installa sa librairie, là au tournant de la route number one, derrière une palissade branlante, une bicoque en bois qui semble avoir gardé son authenticité, un café vous y attend; on pénètre l’univers d’un écrivain, de ses adeptes, en toute sérénité, on découvre quelques livres, ouvrages illustrés de ses années à Paris Montparnasse ; cela me redonne de l’appétit créatif.
Je fais un vœu, épingle une carte postale du « Bar le Select »,avec une promesse pour ce lieu d’échange:revenir le jour où j’aurai mon livre à offrir en …
« I keep the Ping-Pong table handy for people i don’t want to talk to.
You know, it’s simple. I just play Ping-Pong with them ».
Henry Miller
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